Frapper par un puissant séisme en 2015, le Népal n’a pas vraiment débuté sa reconstruction. Le gouvernement en a annoncée le commencement pour le 16 janvier. Comment, avec quoi, pour qui, où ? Beaucoup de questions qui restent sans réponse. Dernière nouvelle, ce mercredi 13 janvier, le représentant de l'ONU en à parler...
Pendant ce temps et depuis 4 mois, le Népal étant complètement dépendant des importations pour vivre, le blocage frontalier des Madhesi (ethnie des plaines frontalières avec l’Inde) qui s’opposent à des termes de la nouvelle Constitution et l’Inde qui voit là encore une opportunité de récupérer le Népal et ses ressources hydrauliques, empêche l’arrivée de tout (nourriture, carburant, médicaments,…). En d’autres temps, on appellerait ça un siège afin de soumettre une population. Aujourd’hui, il est difficile d’en trouver un écho dans les quotidiens. Les prix flambent (cylindre de gaz - pour cuisiner - à plus de 120€), les médicaments sont introuvables, le carburant et divers produits de consommation rares. Une route a bien été rouverte avec la Chine (Kyirong – Langtang) afin d’alimenter le pays. La piste étant soumise aux aléas de la montagne, ça passe au compte-gouttes et cette perfusion n’est pas suffisante. Mais aller dans ce sens, c’est également se soumettre à la Chine qui, d’un point de vue hégémonie, n’en demandait pas tant. De plus, s’ajoute un hiver froid et neigeux qui met à rude épreuve les rescapés (beaucoup sont encore sous tente ou dans des abris de fortune) du tremblement.
Les népalais vivent seuls des heures difficiles.
Le yeti